lundi 25 juin 2012

J'avais oublié

J'ai pris les transports en commun pendant des années, pendant quelques temps j'avais 3 heures de trajet quotidien.
Puis, un jour, après plus d'une semaine entière de trains supprimés et d'incidents techniques divers et variés, j'en ai eu marre d'arriver à 9h 40 pour des réunions commençant à 9 h 30 alors que mes horaires de train devaient me mettre au bureau vers 9 h 15. J'ai donc commencé à prendre ma voiture.

Actuellement, selon les jours, je gagne de 40 minutes à 1 heure par jour de transport en polluant de la sorte. Oui, mon bilan carbone est assez navrant. Mais au bout du compte, à la fin d'une semaine de travail, ça peut faire jusqu'à 5 heures à m'adonner à mes passe-temps, me consacrer à ma famille et mes amis... Oui, c'est très égoïste.

De nos jours, je prends plus volontiers les transports en commun le weekend quand je n'ai pas spécialement de contraintes.

Ce matin, je me suis remémoré des moments déjà presque oubliés. Devant me rendre à une formation en plein cœur de Paris et étant tout sauf masochiste, plutôt que de galérer en voiture, j'ai emprunté la ligne L du Transilien qui m'amène à la gare Saint-Lazare, en théorie en moins de 30 minutes. Naturellement, j'avais relevé les horaires hier soir sur Internet.

Train à 7 h 51. J'arrive sur le quai et que vois-je ? Je vous le donne dans le mille. Train supprimé.

Alors, forcément, le suivant est déjà plein. Il ne reste que des strapontins et ce jusqu'à la gare suivante où forcément, les "usagers" se sont accumulés. Et ainsi de suite aux gares suivantes. Donc on reste debout. Il fait relativement frais dehors mais dedans, la condensation obère la vue par les vitres. On crève de chaud. On fait de plus en plus sardines en boîte du fait que forcément, comme un train a été supprimé, on n'est plus dans un semi-direct mais dans un omnibus... On arrive en nage, fatigué, plus tard que prévu, il faut se hâter...

Bref, je me suis souvenue que j'avais fait ça pendant très, très longtemps, en courant sans arrêt parce que le moindre couac quand on a plusieurs changements, eh bien ça vous fait rater le début d'une réunion...

Ce matin, j'avais vu un peu large et je suis parvenue à mon lieu de formation à... 8 h 56. Juste à temps. Ouf !

Ca ne m'avait pas trop manqué de faire la sardine en boîte !

7 commentaires:

Malyss a dit…

Moi qui suis claustro, je serais tres mal!Lisant ça, je suis ravie de vivre en province et de ne pas avoir ce genre de probleme!

Malyss a dit…

PS: je trouve la photo de la gare tres jolie!Contrairement à la realité, elle fait presque rever!

Lowell a dit…

And to think that I've been envying your public transportation! Great story; very picturesque. Canned sardines, indeed.

Gine a dit…

Je suis aussi suffisamment égoïste pour ne pas me prendre la tête avec les transports en commun : je souffre d'agoraphobie dans ces engins roulants et suis une adepte du voyage en voitures. Mais, j'ai de la chance : plus d'horaires, ou très peu, donc plus de bouchons parce que pas de déplacements aux heures chargées. C'est bon, parfois, de vieillir!

VP a dit…

I am lucky to walk to work...

Thérèse a dit…

Bon courage pour les prochaines scéances. J'ai eu beaucoup de chance dans le passé: ma ligne était directe et en cas de grève ou de panne, je partais à pied, c'était une heure de marche...

Cezar and Léia a dit…

You know, what used to be quite the annoyance for me was to pay high ticket prices for "fast trains" that regularly miss their arrival times and consequently you miss out your connection which eventually means that you arrive at the same time as if you had taken a regular train...
So I must admit that my carbon emissions haven't been the most ecologic lately...
God bless you!
Cezar