lundi 30 avril 2012

Phénomène


On n'a pas oublié le phénomène Harry Potter: des millions de livres vendus à travers le monde, et le goût de la lecture enfin redonné aux enfants.Puis une oeuvre cinématographique de qualité. Un réel evènement artistique de la fin du XXeme siècle.

J'y pense aujourd'hui, parce, allant flâner dans une brocante, j'ai trouvé toute la série pour 2,50 euros chaque tome. La série comprend 7 tomes. J'ai donc payé 17,50 euros pour l'ensemble de l'oeuvre, soit encore largement moins cher que le prix d'origine d'un SEUL tome: 28 euros..

28 euros un livre pour enfants..
C'est vrai, ce sont de bons livres pour enfants, très bons même.
Sur le fond comme sur la forme.
Mais 28 euros , ça faisait quand même environ 180 francs le livre, et avec 7 tomes, on arrivait à 196 euros la saga, soit environ 1270 francs !
Calculé comme ça, soudain, ça me donne le vertige.. Pas vous?



L'édition en poche s'est faite attendre une éternité, et entre temps, la génération d'enfants Harry Potter a grandi avecle petit sorcier.
On est passé de 28 à 2,50 euros.
2,50 : un prix tout à fait raisonnable pour un livre d'enfants.
Sic transit gloria mundi...

samedi 28 avril 2012

C'est la vie!.. / That's life! ..


~
Un matin, je décide qu'il est VRAIMENT temps que j'aille chez le coiffeur .
One morning , I decide that I REALLY need to go to the hairdresser...
~~~~
Quand j'arrive , je demande ça :
When I arrive , I ask for that :


Et  j'obtiens ça...(!?!)

And  I get that ... (!?!)


Quand je sors, il y a un vent  à décorner un boeuf !

When I get outside, there's a  wind  strong enough to dehorn a ox!


Et quand j'arrive à la maison...

And when I get back home...


PFFFFFF !

mercredi 25 avril 2012

Je veux mon horizon!



Entrée de la ville.
Il y a de temps en temps un vrai panneau routier,vraiment utile , qui donne la direction à suivre;
Mais allez le retrouver au milieu de ce fatras!
A force de panneaux, publicités et autres  enseignes, on ne voit plus rien , et on ne sait plus où on en est!
Il n'y avait pas une loi qui était sortie à propos de ce problème il y a quelques années?..
Au moins, si les annonceurs s'entendaient entre eux pour faire quelque chose de clair et d'harmonieux..

Je veux mes montagnes, mon ciel , mon horizon !

lundi 23 avril 2012

Stop

Cap aux Oies, Québec

Ce matin, j'ai failli m'étouffer. Je vous explique le contexte : dans ma rue il y a un stop. Vous savez, un panneau rouge qui indique qu'on doit s'arrêter. C'est vrai qu'au Québec c'est mieux foutu, c'est écrit en français : "arrêt". Pas sûr qu'en France ce serait mieux compris. Bref, je digresse. La plupart des voitures s'arrêtent. Parfois c'est un peu dur mais bon, globalement ça marche.

Les cyclistes, par contre, ne semblent pas connaître la signification d'un panneau stop et passent systématiquement à vive allure. Un jour y'en a un que j'ai rattrapé au feu du bout de la rue en lui disant qu'il était malade, que j'aurais pu l'écrabouiller vu que je sors d'une voie sans visibilité aucune (ce qui d'ailleurs explique la présence du stop pour les autres). Même en roulant à 15 km/h, voiture contre cycliste, ça peut faire mal... Vous savez ce qu'il m'a répondu ? "J'y peux rien, j'ai plus de freins". Je lui aurais foutu des claques !

Ce matin, c'est un trio de papys qui a grillé le stop. Et le pompon, c'est que ces trois papys portaient des gilets de sécurité jaunes sur lesquels il était inscrit : "sécurité routière, c'est l'affaire de tous". C'est-y pas beau la vie ?

Je vais m'absenter quelques temps, je vous laisse entre les mains de Malyss ! A bientôt !

dimanche 22 avril 2012

Florilège du dimanche


Hier soir , zappant sur les informations... Donc environ 30 minutes d'antenne, sur trois chaînes différentes.
(Par discrétion, je tais les noms...)

-Sur la 1, on nous annonce la sortie de "Thérèse Dessssqueyroux."
Non Madame, on dit "Dé-quesroux". Mais admettons.

-Sur la 2, on parle du vote des "Saintpierrais-et-miquelonais";
Non , Madame, juste "Miquelonais". "Saintpierrais" n'existe pas. Mais ça pourrait.

- Last but not least, mon préféré , j'avoue !
Sur la 6, on nous annonce la série du soir qui, comme chacun sait, se passe "sous le soleil de FLORIDE" : HAWAII 5.0 "

Hawaï, en Floride.....??.....
Pauvre Mac Garrett !

Bon dimanche!

vendredi 20 avril 2012

Que sont les liaisons devenues ?

Liaison : action de prononcer deux mots consécutifs en unissant la consonne finale du premier mot (non prononcée devant une consonne). Photos de mon bon vieux dico Petit Robert édition 1981.

Je suis effarée par l'appauvrissement du français (prononcer "je suis zeffarée svp !)
Par pitié, ne me dites pas que vous ne faites plus du tout de liaisons !

Ca me fait carrément mal quand j'entends : vou aussi. Ca me chagrine.
Personnellement, je dis "vous zaussi".

J'en pleurerais quand j'entends "deu euros s'il-vous-plaît". Sérieux, vous ne dites pas "deux zeuros" vous ?

Ah bon ? Mais c'es haffreux, ça.
Pardon, c'est "taffreux", ça.

Vous n'avez jamais payé ving et un ? Moi ça m'arrive souvent. Pourtant, je ne comprends que "vingt té un". Je suis obligée de faire répéter...

Ok, ok, je ne suis pas douée en phonétique, c'est vrai, mais vous voyez ce que je veux dire, non ?
Vous voulez savoir le fond de ma pensée ? (Si la réponse à cette question essentielle est non, prière de s'arrêter de lire ici !)

Eh bien c'est non seulement un appauvrissement (non seulement tun napprauvissement) mais aussi (mais zaussi) une calamité pour les gosses qui apprennent à lire et à écrire (apprennent tà lire et à écrire). Enfin, disons qui tentent d'apprendre à lire et à écrire.

Un appauvrissement ? Lors d'un séminaire auquel j'ai assisté récemment, j'écoutais zavec ravissement s'exprimer dans un français zimpeccable un professeur d'une école de commerce. Il n'a raté aucune liaison. La langue française n'est pas faite pour être hachée, mais pour être liée, elle n'en est que plus belle ! (Vous avez fait la liaison "n'en nest que..." n'est-ce-pas ?)

Une calamité ? Ben vous zavouerez que les liaisons ça aide pour l'ortograf, non ? Et si, avant de critiquer l'hégémonie de l'anglais, on commençait par parler français correctement ?
Et vous, en Suisse, au Québec, en Belgique, au Luxembourg et ailleurs dans le monde francophone, qu'en pensez-vous ?

Je vous souhaite un nexcellent weekend !

jeudi 19 avril 2012

Kryptonite



C'est parfois étrange d'associer deux phénomènes contradictoires dans une même phrase, mais voilà : Nous sommes sur la Côte d'Azur, et il pleut !
On penserait que tout le monde serait ravi, après des semaines, que dis-je, des mois sans une goutte d'eau tombée du ciel : Enfin un petit recul de la sécheresse, enfin quelques provisions pour les nappes phréatiques..
Que nenni! Ici, quand il pleut, on panique!
On n'a pas l'habitude, voyez-vous .
Alors, à la moindre goutte d'eau, au premier petit bout d'orage, tout le monde prend sa voiture.
Du coup, il  y a des bouchons partout , c'est la pagaille , et oubliant les bienfaits apportés par cette bénédiction tombée du ciel , tout le monde râle contre le mauvais temps...
Et moi qui adore la pluie, je râle contre ceux qui râlent...

mardi 17 avril 2012

Journée sans impression

Crédit photo : Siebrand.
Je viens de m'apercevoir que nous avions eu une "journée sans impression" dans mon entreprise. Comme la plupart de mes collègues, je n'en avais pas conscience.

L'aurais-je fait ? Pas sûr. Vous avez déjà essayé de modifier un contrat de 60 pages (avec plein de renvois) sur écran sans avoir une version papier que vous avez préalablement annotée comme support ? Ce n'est qu'un exemple, il y en a tant d'autres, du moins dans mon travail et sans doute dans celui de beaucoup de gens qui sont encore amenés à écrire.

Accessoirement, admettons qu'on ait un comportement écologiquement irréprochable et qu'on fasse des économies de papier en n'imprimant plus (permettant par ailleurs de grosses économies de frais généraux mais ça j'en ai déjà parlé ici). Qui pleurera ses problèmes oculaires dans vingt, trente ou quarante ans ? L'entreprise ? Certes non. La sécu ? Peut-être si elle existe encore. Non, nous serons les premiers à pleurer.

Après une journée en open space, à la lumière artificielle et agressive dès le matin, dans le bruit ambiant constant et plus ou moins fort, avec les allées et venues des uns et des autres, je suis les yeux rivés sur mon écran d'ordinateur, j'ai mal au crâne et j'ai mal aux yeux. Et ça c'est cinq jours par semaine. Alors non, je n'imprimerai pas plus de "superflu" demain qu'aujourd'hui mais je continuerai à imprimer tout ce qui est la base de mon travail... Entre la déforestation catastrophique, la raréfaction des espèces d'arbres et partant, de la faune, la nécessité pour l'entreprise qui me sert mon salaire de faire des économies d'une part et les migraines ophtalmiques de l'autre, je choisis très égoïstement ma vue. Désolée pour les générations futures que mon effort écolo s'arrête là où ma santé prend le relais, désolée pour mon entreprise de ne pas jouer le jeu sur ce point là !

(Remarquez qu'avec l'avènement des tablettes, faudra bien que nos yeux s'adaptent, tout comme nos cous doivent s'adapter, voir les discussions sur le désormais célèbre "text neck". J'ai pas l'impression que les miens soient coopératifs...)

lundi 16 avril 2012

Vivement dimanche


Je ne sais pas vous, mais moi , je n'en peux plus !
Sondages , intentions de vote , meetings , journaux de campagne ,
petites phrases , temps de parole..
Que d'énergie vaine , que d'argent dépensé !
Et je ne suis pas sure que tout cela serve vraiment la démocratie, j'en ai une plus haute idée que ça , je dois dire..
Alors , vite, qu'on en finisse...

vendredi 13 avril 2012

Cupcakounets

Crédit Photo : Selma90.
Ce midi je cherchais quelques menus cadeaux pour des amis américains. N'ayant pas beaucoup de temps, je me suis rendue au centre commercial à côté du bureau. Toute contente, j'y ai trouvé plein de petits objets décoratifs pour la cuisine, dans des tons très "cupcake". C'est chouette, c'est printanier !

Il y avait des boîtes style années 50 destinées à conserver de la farine, sur lesquelles le mot "farine" était bel et bien imprimé en français mais il n'est pas seul, le bougre. En dessous c'était marqué "baking powder". Yes, in English. Pourquoi ce mélange des genres pourquoi pas tout en anglais ou tout en français ?

Pas grave, à côté il y avait des assiettes, des sets, des plateaux, des serviettes estampillés "PARIS", ab-so-lu-ment parfaits pour mes cadeaux destinés à l'Outre-Atlantique. Je frétillais de plaisir d'avoir trouvé si vite mes cadeaux. Ah ces couleurs fraîches comme des bonbons acidulés qu'on croque ! Ah, la ville lumière !

Ma joie fut de très courte durée. Parce que les dessins, c'étaient des... cupcakes. Alors attention, hein, je n'ai rien contre les cupcakes ! Je les trouve mimis et même parfois rudement bons !

Mais saviez-vous que le cupcake, contrairement au macaron, au mille-feuille, à la religieuse, à l'éclair et à l'opéra pour n'en citer que quelques uns, est un vrai symbole de notre beau pays et plus particulièrement de sa capitale ?

Tant qu'à faire, pourquoi ne pas proposer à la vente tous ces objets sur fond de San Francisco ? Pourquoi diable Paris ?

Pour la petite histoire, j'ai trouvé mon bonheur. Au fond de la pile d'assiettes, à force de fouiner, j'ai trouvé un millefeuille et une religieuse. Tout est bien qui finit presque bien parce qu'il reste la note finale : honte à moi, le tout est designed in France mais made in C. Et ça, c'est une autre histoire...

(Disclaimer: ce billet n'est ni de l'anti-américanisme primaire ni une diatribe de défense de la langue française, juste un truc de logique qui m'échappe et d'uniformisation qui m'agace au plus haut point...)

Bon weekend !

lundi 9 avril 2012

De 0 à 14 à 45 euros


Ceux qui se rendent parfois aux Etats-Unis savent qu'il faut désormais passer par la moulinette de la base de données anti-terroriste qui a fait couler beaucoup d'encre sur les données collectées et conservées ad vitam aeternam. Ce n'est pas officiellement un visa, juste les procédures administratives pour tenter d'éviter que n'entrent sur le territoire des Etats-Unis d'Amérique des personnes douteuses et dangereuses. Soit et why not?

Quelle ne fut pas ma surprise, hier, lorsqu'une personne de mon entourage a utilisé mon ordinateur pour renouveler cette autorisation, valable deux ans pour des séjours inférieurs à 90 jours. D'abord, le formulaire a changé de telle sorte qu'aucune référence ne vous est donnée en cas de problème nécessitant de contacter le consulat américain. C'est nouveau.

Ensuite, le français est plus qu'approximatif, surtout dans la confirmation du paiement adressée par un établissement italien. Glissons.

Enfin, dans les champs obligatoires, sans lesquels la demande ne peut être prise en compte, se trouve un champ "province". Ce formulaire est sans doute pensé pour les belges ou les québécois mais en France, il n'y a pas de provinces, juste des régions et des départements. Or, le pays sélectionné était bien la France. Donc on met quoi ? Nous avons entré "Ile de France", ce qui n'a aucune signification juridique mais a eu le mérite de satisfaire l'ordinateur qui gère derrière, ce qui soit dit en passant en dit long sur la qualité de l'information recueillie (cela serait-il passé si nous avions inscrit "Bretagne" ?)

Mais surtout, je suis en colère.
A sa mise en place, il y a quelques années, la délivrance de cette autorisation était instantanée et gratuite.

En 2010, elle est devenue payante, à raison de 14 ou 15€ me semble-t-il, et sa délivrance était également immédiate -du moins je suppose pour les personnes non suspectes.

Eh bien hier, le montant acquitté s’élevait à 45€ pour une délivrance non plus immédiate mais dans les 24 heures. Pour 10€ de plus, cette délivrance intervient toujours encore immédiatement...

De qui se moque-t-on ? Pourquoi ne pas appeler un chat un chat et préciser qu'il s'agit d'un visa ? A la grande rigueur, je veux bien faire ma B.A. si cela permet effectivement d'éviter des attentats, même si je ne suis pas bien sûre de l'efficacité de ces mesures.

De même, je veux bien qu'on conserve mes données pendant 180 ans et qu'on les file à tous les services de renseignements de la terre. Citoyenne lambda, casier judiciaire vierge, droguée uniquement au lait frais quotidiennement et au foie gras occasionnellement (quoique, parfois j'ai des phases roquefort ou confit de canard mais je digresse) je n'ai à ce jour rien à me reprocher : pas de substances illicites, pas de pensées subversives ni contraires à l'ordre public et encore moins de velléités attentatoires à la vie d'autrui, pas de fraude fiscale ni aux allocations (dont je ne bénéficie pas), 12 points sur mon permis de conduire... rien, nada, nichts, nothing.

En revanche, je suis irritée au plus haut point contre l'Union Européenne qui se masturbe les méninges au sujet des éventuelles mesures en retour contre ce racket et ce depuis des années. Nous avons notre lot de terroristes et même si les effroyables attentats d'Atocha à Madrid ou des bus à Londres ont été moins meurtriers que ceux des tours jumelles, après tout pourquoi ne contrôlerions nous pas, a priori, qui entrera sur notre territoire ne serait-ce que dans l'espace Schengen ? Le sésame pourrait être délivré, disons immédiatement, contre la modeste somme de 60 dollars.

Allez, maintenant que j'ai râlé un bon coup, vais me faire un thé... :-)

vendredi 6 avril 2012

Escale ..à tort!

Comme tous les objets qui jalonnent nos chemins dans cette société moderne, l'escalier mécanique, ou escalator, est régi par des règles d'usage. Par exemple, dans les grandes villes, lorsqu'on l'utilise, on se met poliment sur le côté droit de l'escalier afin de ménager sur la gauche un passage pour les gens pressés.
Autre exemple:
Lorsqu'on arrive en HAUT de l'escalator, il faut savoir qu'il n'y a que TROIS options: on va vers l'avant, on va vers la droite, ou on va vers la gauche.
On ne PEUT PAS retourner en arrière, et , en AUCUN CAS, on ne peut s'arrêter à l'arrivée de l'escalator.
Non, Madame, on ne s'arrête pas à cet endroit là pour téléphoner à son chéri, ni pour poser ses sacs trop lourds, ni pour faire la bise à sa copine,ni pour moucher bébé, ni pour chercher sa direction en essayant de comprendre sa boussole, ni pour prendre rendez-vous chez son toubib..


Sinon?... Hé bien , c'est simple : les gens derrière se retrouvent coincés. Eux, ils voudraient bien avancer , normalement , en personnes bien élevées, mais ils ne peuvent pas parce que VOUS êtes en plein milieu, totalement indifférente au drame qui se joue derrière vous..
Alors, oui, forcément, les gens s'énervent...

jeudi 5 avril 2012

Factures sur écran


La facture électronique, c'est trop bien. Une notification arrive dans votre boîte mail et vous n'avez plus qu'à la consulter.
A condition, évidemment, qu'Acro*** ne plante pas (si, si, ça m'est arrivé !) A condition même qu'elle soit formatée pour s'ouvrir en PDF. Parfois, elle s'ouvre plein écran et alors là, pour l'imprimer, ça peut devenir cocasse.
Ben oui, l'imprimer, quoi ! Hé hé, mais oui, obligation de conserver les factures pendant le délai de reprise de l'administration fiscale, cette bonne blague ! Parce que je ne sais pas si vous avez remarqué, c'est assez rare de pouvoir aller consulter et imprimer les factures des trois dernières années en ligne ! Souvent, il n'y a que l'année glissante en cours...
Je disais donc... imprimer. Sur du papyrus ? Du parchemin ? Ben non, évidemment, sur du paaaaaapier !
Donc, l'entreprise qui vous fournit le service que vous payez, en vous proposant la facture électronique, sous couvert de comportement écolo et de simplification de votre vie, reporte sur vous la consommation de papier (et d'encre, c'est cher les cartouches d'encre...) Elle fait aussi -voire surtout- de substantielles économies sur toute la chaîne éditique et d'envoi (papier, impression, mise sous pli, affranchissement), une fois effectué l'investissement initial de mise en place du système d'information idoine.

Ce n'est pas tant le fond qui m'énerve. Ce qui m'énerve c'est cette hypocrisie ambiante et le sentiment de culpabilité un peu crétin quand on reçoit encore des factures par voie postale (qui soit dit en passant, pourraient être imprimées sur du papier recyclé, histoire de faire tourner cette industrie...)

mercredi 4 avril 2012

Ca se recycle la mozzarella dans le carton de la pizza ?


Le tri sélectif, c'est tout un poème... Chez moi, il y a trois grosses poubelles. Une verte pour le verre, une jaune pour le papier, le plastique, l'aluminium, le carton d'emballage alimentaire et une marron pour tout le reste.

L'autre jour, j'ai vu des chaussures dans la jaune. Il n'est pas rare d'y trouver des grosses boîtes de pizza livrées à domicile avec des restes de pâte, de sauce tomate et de mozzarella qui a séché (vous savez ces boîtes immenses qui sont livrées par des jeunes gens à mobylette qui jouent dangereusement avec le Code de la route) . Je ne compte pas les sacs plastique, ni les pots de yaourt en plastoc (non rincés naturellement) qui finissent dans cette poubelle. Et puis, de temps en temps, on y trouve des gros cartons d'appareils électro-ménagers, des morceaux de contreplaqué, des étagères... Bref, de quoi remplir ladite grosse poubelle d'un coup, sans une pensée pour les autres habitants de l'immeuble. Hier il y avait une bouteille de white spirit qui débordait. J'ai même entendu parler de couches-culottes. Souillées, ça va sans dire.

Celle que je croyais être à l'abri, c'est la verte. Raté ! Combien de bocaux de sauce tomate non rincés ? Combien de bouchons de liège ou métalliques de bocal ? Alors non, je ne passe pas ma vie à analyser la poubelle à verre pour regarder son contenu, mais souvent ça reste coincé dans l'ouverture, donc on ne peut pas ne pas voir ! Quant à la jaune, deux fois sur trois elle déborde tellement qu'il est impossible de ne pas voir son contenu quand on cherche à y déposer une petite boîte misérable de thon au naturel (dûment vidée et rincée).

Alors certes, c'est parfois un peu compliqué ce qu'on peut y mettre ou non et en plus c'est variable selon les villes. Mais l'organisme chargé du tri se fend de jolis prospectus pédagogiques déposés dans les boîtes aux lettres au moins deux fois par an. Ils sont fait exprès pour les nuls, tout y est expliqué par le menu. Comme si cela ne suffisait pas, dans mon immeuble des posters apposés au mur juste au-dessus des conteneurs rappellent les grands principes.

On rince et si on ne veut pas rincer, on met dans la poubelle marron. Non, ni sacs ni pots de yaourt en plastique... On ne met pas de cartons souillés, ni de barquettes alu avec le reste de hachis parmentier dedans. Pas plus qu'on ne met les morceaux des assiettes en porcelaine de Mamie, cassés lors la dernière engueulade, dans la poubelle verte. Purée, mais c'est quand même assez simple, non ?

Le fait est que l'étourderie ou le j'm'en foutisme (biffer la mention inutile) a deux effets : premsio, la poubelle jaune est pleine à déborder au bout de 3 jours alors qu'elle doit durer la semaine, ce qui oblige donc les autres habitants à garder chez eux des tas de magazines, bouteilles, journaux, bocaux en plus de la poubelle normale... C'est bien dans les manoirs mais dans l'appartement moyen en région parisienne, ça prend de la place.

Deuxio, ça a un coût. L'enlèvement des ordures nous est facturé à tous, dans nos impôts locaux. Plus le tri est mal fait, plus ça coûte... D'accord ou pas avec le principe, d'accord ou non avec ce qui peut être ou non collecté par le tri, on paye, alors autant essayer de le faire à peu près bien, non ?

lundi 2 avril 2012

Laisse.. Tomber

Photo Internet

On appelle ça des "laisses à enrouleur".
Sauf que leurs propriétaires ont plutôt tendance à les dérouler, et de préférence, en travers du trottoir.
Médor tout à fait à l'est, et Madame complètement à l'ouest , pour le coup.
Une sacrée frontière, longiligne et casse-figure.
Moins solide que le Mur de Berlin, mais presque aussi dangereuse..
Quand on jouait à la corde à sauter, dans le temps, on disait "Faire vinaigre", quand on se prenait les pieds dedans.

Où sont les bonnes vieilles laisses en cuir,  bien tenues en main, moins chères, plus efficaces?
Un peu trop pratiques, peut-être...